De la nature des choses

Publié le par Michel

              Si il est des cas facilement assimilable à défaut d'être empiriquement compréhensible, le dogme libéral (on s'acharne... tant mieux) est de ceux là. Sa consistance tient, du fait même de ses penseurs et précurseurs, d'un postulat jamais expliqué sans doute volontairement: l'ordre naturel des choses, succintement le divin. Au XVIII eme siècle, le premier d'entre eux du moins celui que l'économie a retenu, évoque dans un majestueux pets de l'âme la notion de main invisible. Cette fumeuse et odorante explication inclue des préceptes divinatoires. Adam Smith, car c'est bien de lui qu'il s'agit tente d'analyser les fluctuations du marché. Brièvement comment l'offre et la demande respectivement le producteur et le consommateur arriveront au point d'équilibre qui harmonisera la vie terrestre. Rien que ça. Admettant la normativité morale qui reignait à l'époque on peut comprendre ce concept miraculeux.                                    Depuis Spinoza, Nietsche et consorts on réduit au futil l'utilisation en terme de pression d'un quelconque mode dogmatique, trop souvent utilisé comme explicatif.

 

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